La charpente est une structure en bois qui supporte la couverture de votre maison et les charges extérieures qui s’y dépose (neige, pluie…). C’est une architecture des plus complexes et sa conception nécessite un couvreur professionnel respectueux des normes, avec qui vous serez sûr que votre projet sera réalisé dans les règles de l’art. Vu sa complexité et les fonctions qu’elle assure, il faut garantir la pérennité de ses caractéristiques techniques. Un tel équilibre peut être néanmoins perturbé par le temps et divers agent de la nature (animal, végétale ou climatique).
Prendre connaissance des risques
La charpente est exposée à plusieurs menaces que l’on peut classer en deux catégories : les menaces biologiques et les menaces climatiques. Les dégâts qu’elles engendrent peuvent arriver au final à la rupture et à l’effondrement de la structure.
Les menaces biologiques :
Les dangers de la faune et de la flore sont les plus souvent rencontrer dans ce cas de figure. On parle ici plus précisément des insectes et des champignons.
Les insectes dévorent le bois, ils s’en nourrissent. La structure interne du bois est alors chambouler est ses capacités techniques à remplir sa fonction première (portant) diminue considérablement, jusqu’à atteindre l’état de rupture. Il faut principalement faire attention aux termites, aux insectes xylophages et aux larves du capricorne, du lyctus, du sirex et de la vrillette.
Les champignons de type lignivores sont d’autres ennemis du bois. Elle se dépose sur le bois et se développe de plus en plus si celle-ci se trouve dans un endroit humide et confiné. La charpente, offrant un comble non aménageable, est le lieu idéal pour ces champignons pour se développer, tout en nuisant en même temps aux caractéristiques physiques de la structure.
Les menaces climatiques :
Le principal ennemi de la construction est l’eau, qu’importe le matériau utilisé. L’eau en viendra toujours à bout au final, ça dépend juste du temps que ça prendra. Au cas où la couverture faite par le couvreur présente finalement des fuites, les effets de ces dernières finiront par engendrer de grandes dégradations au fil du temps, dans l’hypothèse où elles ne sont pas traitées. Un long contact avec l’eau provoquerait au bois un ramollissement qui se résulterait au final par sa rupture.
Prendre des mesures draconiennes :
Il est fortement déconseillé d’effectuer soi-même l’entretien de sa charpente. Vu que l’état interne du bois n’est pas visible, mieux vaut ne pas y monter et laisser la place à un professionnel. Un professionnel tel que ce couvreur dans le 57 effectue un diagnostic minutieux et détaillé des dégâts et préconise les mesures à prendre pour éviter le pire. Elles peuvent être préventives ou curatives :
Les mesures préventives :
Vous pouvez demander à votre couvreur de traiter le bois qu’il utilise pour réaliser la toiture. De préférence, mieux vaut que ça soit fait à la fin de sa réalisation. Ça lui éviterait de perdre du temps et de pouvoir tous les traiter en même temps. Au cas où la charpente à plus de 10 ans, mais ne présente pas d’infestation, il est quand même préférable de la traiter et de le refaire régulièrement.
Les mesures curatives :
Il est possible de traiter le bois pour arrêter l’infection et de la consolider à l’aide de produits très spécifiques. Néanmoins, si le couvreur détecte un risque trop élevé de rupture, un remplacement de l’élément infecté sera à réaliser. Le remplacement d’un élément d’un ensemble est très délicat et dangereux dans notre cas. C’est pour ça qu’il faut vous assurer préalablement que votre couvreur ait les connaissances et l’expérience requises pour cette intervention. Évitez les couvreurs amateurs et tournez-vous vers les professionnels du métier.
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