Chaque sol a ses propres particularités et toute personne qui se lance dans les travaux de jardinage doit au préalable déterminer la qualité du sol où il va planter des légumes et d’autres plantes. Cette maîtrise de la qualité du sol est très importante dans la mesure où elle permet d’adapter les types de végétaux à planter sur la terre en question. En suivant notre guide, vous trouverez dans cet article toutes les astuces pour reconnaître votre sol.
Quels sont les composants principaux du sol ?
Tous les sols se composent de quatre éléments fondamentaux. Ces éléments sont le calcaire, le sable, l’argile et l’humus. Pour un expert en jardinage à l’exemple de ce jardinier qui se trouve dans le 60, l’idéal serait que les quantités de chacun de ces éléments soient réparties comme suit : 5 % d’humus, 20 % d’argile, 65 % de sable et 10 % de calcaire. Si cet équilibre est respecté, il y a lieu de parler de terre franche, à ne pas confondre avec un bon terreau universel.
Dans la pratique, il est très rare de rencontrer un sol qui dispose de telles compositions. Le déséquilibre se traduit par un pic élevé de la quantité d’un des éléments du sol, c’est pourquoi on parle très souvent de sol sableux, humifère, argileux ou encore de calcaire.
Outre ces éléments organiques, la terre renferme également des éléments chimiques qui sont incontournables pour le bon développement des plantes et pour les travaux de jardinage en général. Ces éléments chimiques sont essentiellement le phosphore, l’azote et la potasse.
Quid des différents types de sols ?
Comme il a été précisé plus haut, un déséquilibre entre les composants du sol peut le rendre argileux, sableux, humifère ou encore calcaire.
Tout d’abord en ce qui concerne le sol argileux, il est important de savoir que la terre est ainsi qualifiée dès que le taux en argile dépasse les 40 %. Il se reconnait facilement par sa structure qui est à la fois lourde, compacte et collante. Un sol argileux est imperméable, il peut donc retenir facilement la pluie. L’idéal serait de la travailler pendant la saison pluvieuse. Toutefois, il n’est jamais conseillé de piétiner ce sol pour ne pas le tasser.
Ensuite pour le sol sableux, c’est un sol avec 60 % de sable et plus dans certaines situations. Il est caractérisé par sa sècheresse et son incapacité à retenir l’eau, ce qui fait de lui un sol très pauvre. Il ne peut pas conserver un quelconque élément nutritif. En plus de cela, le sol sableux se réchauffe aisément. L’avantage de cette terre, c’est qu’elle est à la fois légère et facile à travailler.
Très proche de la terre franche, le sol humifère a la particularité de renfermer une grande quantité d’humus, mais également de matières organiques. Un de ses atouts, c’est également sa capacité à conserver l’eau. Sa perméabilité fait de cette terre un milieu idéal pour le développement de la majorité des plantes. Son inconvénient majeur reste toutefois son acidité.
Enfin, lorsque la teneur en calcaire est très élevée, on parle de sol calcaire. Sèche et difficile à travailler du fait qu’elle soit caillouteuse, cette terre est idéale pour la plantation de calcicoles.
L’amendement du sol, une solution pour pallier le déséquilibre des composants
Si votre sol est déséquilibré, c’est-à-dire que l’un des éléments le composant est en excès, il est possible de procéder à un amendement. L’amendement est très fréquent en matière de jardinage. Il consiste à effectuer des rajouts de manière à ce que les taux soient équilibrés.
Ces apports peuvent être soit un apport en fumier, soit en calcaire, ou autres. Si vous avez besoin de plus amples informations, contactez un professionnel du jardinage.
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